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LE DIRECTEUR DE LA GESTION DES CONFLITS À LA CUA TERMINE SA VISITE DE TRAVAIL EN SOMALIE ET DISCUTE DE LA TRANSITION EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ET DES ARRANGEMENTS DE SÉCURITÉ POST-ATMIS

by Alex Kithumbu

Mogadiscio, le 2 février 2024 – Le Directeur de la gestion des conflits à la Commission de l’Union Africaine (CUA), le Dr Alhadji Sarjoh Bah, a terminé une visite de travail de cinq jours en Somalie. Il dirigeait une délégation de haut niveau du Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, qui comprenait le nouveau Chef de la Division des opérations de soutien à la paix (PSOD), le Général Cheick Dembélé.

L’objectif des entretiens était de définir les modalités d’un transfert harmonieux des responsabilités en matière de sécurité de l’ATMIS aux Forces de Sécurité Somaliennes (FSS) et des dispositions de sécurité post-ATMIS.

À son arrivée à Mogadiscio samedi, la délégation a été accueillie par le Représentant Spécial de l’Union Africaine pour la Somalie et Chef de l’ATMIS, l’Ambassadeur Mohamed El-Amine Souef ; le Ministre des Affaires Etrangères par intérim, Ali Omar Balad ; le Ministre de l’Information, de la Culture et du Tourisme, Daud Aweis ; et l’équipe de direction de l’ATMIS.

Ils ont eu d’importantes discussions avec des responsables du Gouvernement Fédéral de la Somalie (GFS). Ils ont rencontré le Ministre d’État au Cabinet du Premier Ministre, Hirsi Gaani, et le Conseiller à la sécurité nationale, Hussein Sheikh Ali. Ils se sont également entretenus avec des responsables de l’ONU, des partenaires internationaux, des ambassadeurs des pays contributeurs de troupes à l’ATMIS et des représentants de la société civile.

Ils ont réfléchi sur les leçons tirées des retraits des phases un et deux, sur la phase trois à venir en juin 2024, qui nécessite un retrait supplémentaire de 4 000 soldats, et sur la phase ultérieure après la fin de l’ATMIS le 31 décembre 2024.

Pour une transition harmonieuse et pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de failles de sécurité, le Dr Alhadji Sarjoh Bah a déclaré que l’Union Africaine fera preuve de flexibilité et prendra en compte tous les défis qui pourraient survenir.

« Nous restons absolument déterminés à veiller, en premier lieu, à respecter les délais de retrait. Bien sûr, nous avons eu deux extensions lors des deux derniers retraits. Ainsi, sauf cas de force majeure, nous restons déterminés et résolus à faire en sorte que d’ici le 31 décembre 2024, nous aurons achevé le retrait », a-t-il déclaré.

« Nous voulons nous assurer que la configuration, quelle qu’elle soit, quelle que soit sa posture, quel que soit son mandat, s’appuie sur une évaluation de sécurité très complète qui se concentre sur les menaces et d’autres variables. Cela nous permettra ensuite de déterminer la force, le mandat, la posture, la composition et l’architecture globale qui remplacera l’ATMIS », a indiqué le Dr Bah.

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